Jean-François Champollion (1790 -1832)
Jean-François Champollion est né le 23 décembre 1790 à Figeac, dans le Quercy.
A l'école de Figeac, ou il n'est pas considéré comme bonne élève, on lui enseigne la botanique, la géologie, le latin et le grec.
Puis en 1801, Jean-François va retrouver son frère en mars à Grenoble. Un professeur particulier travaille à combler ses lacunes scolaires. En décembre, il a l'autorisation d'étudier l'hébreu ce qui lui permettra la lecture de l'Ancien Testament.
Puis en 1803 il étudie trois autres langues l'arabe, le cyrillique et le chaldéen (ou l'arménien).
En 1804, Jean-François écrit « Remarques sur la fable des géants », une étude sur la mythologie grecque. Jacques-Joseph fait une communication sur la pierre de Rosette.
En novembre 1804, Jean-François entre au lycée pour trois ans ou il étudie une grammaire chinoise, arabe et éthiopienne et pendant ce temps il rencontre un moine copte revenu d'Egypte qui lui donne des indications sur l'étude du copte. Il s'intéresse également à la chronologie des dynasties égyptiennes, réalise un dictionnaire géographique de l'Orient.
Il commence l'étude de la pierre de Rosette sur des copies mais ne partira pas en Angleterre pour travailler sur l'originale, cela marque le début de l'égyptologie en 1809.
En janvier 1810 les deux frères sont nommés docteurs ès lettres.
A la chute de l'Empereur Napoléon, les deux frères sont placés en résidence surveillée à Figeac.
En 1818 il peut retourner à Grenoble ou il retrouve un poste à la bibliothèque et un de professeur d'histoire.
Le 27 août 1821, son mémoire (ou il met en évidence le fait que l'écriture hiératique (écriture cursive) et en relation avec l'écriture hiéroglyphique) est lu à l'Académie des inscriptions et belles lettres.
Mais c'est en septembre 1822 que Jean-François comprit le système des hiéroglyphes grâce aux noms de Ptolémée et de Cléopâtre l'existence d'un alphabet et d'une grammaire avec des déterminatifs, des idéogrammes, et des signes phonétiques représentant un, deux ou trois sons.
Le 22 septembre, Jean-François écrit à son frère « Je tiens l'affaire ».
Puis il fait une communication à Monsieur Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles lettres, relative à l'écriture hiéroglyphique.
De 1823 à 1831, Jean-François publie quinze ouvrages sous le titre « Le panthéon égyptien ».
Le 7 juin 1824, il arrive à Turin en Italie pour se consacrer à l'étude des papyrus pendant une année.
De passage à Livourne, Jean-François remarque une collection d'antiquités égyptiennes mise en vente par le consul anglais Henry Salt que Charles X achète à sa demande pour le musée du Louvre ou il est nommé conservateur par Charles X le 15 mai 1824. Il y fonde le département égyptien et de l'enseignement de l'archéologie égyptienne.
En avril 1828 Charles X lui accorde le droit de partir pour l'Egypte.
Le 31 juillet, il s'embarque à Toulon sur la corvette Eglé, avec son équipe composé pour la partie française du dessinateur Nestor l'Hôte, du peintre Duchesne et de ses deux élèves Lehoux et Bertin et pour la partie italienne du dessinateur et médecin Alessandro, du naturiste Giuseppe Raddi, du peintre Giuseppe Angelelli, du dessinateur Cherubini et de l'architecte Rosellini responsable du groupe italien.
Pendant les dix-sept mois que Champollion va passer en Egypte, il descendra le Nil jusqu'en Nubie, s'arrêtant dans les temples avec son équipe pour effectuer étude et relevé des sites et monuments, et confirmer son étude des hiéroglyphes.
En mars 1830, Champollion est à Paris rédige la "Grammaire égyptienne".
Le 7 mai il est nommé à l'Académie des inscriptions et des belles lettres.
Epuisé, Jean-François Champollion s'éteint le 4 mars 1832 à 41 ans.
C'est son frère Jacques-Joseph qui se charge d'éditer sa "Grammaire égyptienne", son dictionnaire des hiéroglyphes et son étude des monuments de l'Egypte et de la Nubie.
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