Bas relief Herishef

Histoire :

Hérishef (ou Hérichef ou Arsaphes ou Harsaphes) "Celui qui est sur son lac"

Dieu-bélier d'Héracléopolis (au sud du Fayoum), démiurge de la ville de Khenen-Nesout, capitale du vingtième nome de Haute-Egypte : supérieur du laurier rose.

Dieu criocéphale aux cornes ondulées, coiffé de la couronne atef, ornée de symboles solaires tels que les uræi et disques solaires.

Dieu solaire liée à la justice, étroitement lié à Rê et à Osiris.

Un chapitre du Livre des Morts fait d'Héracléopolis le lieu d'apparition du Soleil et comme semble l'indiquer la pierre de Palerme, Hérishef existait à Héracléopolis dès le début de la 1ère dynastie. Un temple qui lui est dédié date de la XIIème dynastie, puis fut agrandi sous le Nouvel Empire, en particulier par Ramsès II.

Plutarque traduisit son nom par "Arsaphes", ce qui signifie en grec "virilité". Les Grecs identifièrent Hérishef à Héraclès.

Pendentif de la 22eme dynastie au Musée du Louvre, Paris.

* Matériaux : La stéatite ou pierre à savon ou encore pierre ollaire est une roche minérale très tendre, composé principalement de talc.

A la fois résistantes et molles, elle est facile à travailler avec des outils simples.

La stéatite est exploitée des le paléolithique supérieur (Vénus de Grimaldi)

En Egypte pharaonique, grâce a sa facilite de taille, elle est utilisé en sculpture pour fabriquer des amulettes, des scarabées, des sceaux et des oucheptis

De nos jours à Louxor sur la rives des morts, des artisans perpétuent cette technique élevée au rang d’art à l’époque pharaonique en sculptant des statuettes, des amulettes, des scarabées et autres reproductions pharaoniques.

De couleur blanche ou grise, a l’état « cru », une cuisson a haute température avec forte oxygénation lui donne une couleur verte turquoise.

Un superbe cadeau égyptologique ...